PACHAMAMA

Après une dure journée de travail, nous prenons l'avion direction Thailande. Un vol sans encombre, mais long. Un peu plus de onze heures plus tard, le sol de Bangkok se dessine sous nos yeux.Puis après une bonne boufée de chaleur très humide, pour nous l'aventure commence.

Nous avions prévu de faire soixantes dix kilomètres en partant vers le nord et la fatigue ne nous découragea pas. Nous nous sentons très bien et avons une immense envie de découvrir le pays qui hantait nos rêves depuis déjà plusieurs mois. Le popotin à peine sorti de l'avion que nous voilà dans un taxi direction la gare. un petit conseil au passage que nous aurions bien aimé connaitre: sens de circulation a l'anglaise, pensez à regarder à droite. A croire que notre timing est parfait, il semblerait que le train en partence n'attend plus que nous. La gare de Bangkok grouille de monde ce jour la, et nous courons pour commencer notre voyage vers l'ancienne capitale Ayyutaya.

Les rencontres commencent, et le dépaysment avec. En face de nous une charmante italienne contemple des maisons typiques thailandaises par la fenêtre ouverte. Profiter du paysage est chose aisée car notre train ne doit guère dépasser les 65 kilomètres heures. Les arrêts se suivent, le train fait de breves haltes pour déposer les passagers qui nous aident à trouver notre arrêts. Avant d'arriver à Ayyutaya, Richard réalise un de ses rêves, s'approche de la porte du wagon qui est béante et s'y penche comme un acteur de cinéma. Deux heures après la découverte express de Bangkok, nous voilà arrivés à Ayyutaya. Nous sommes tout moites. Il nous semblerait qu'on peut nous presser comme une éponge. Qu'importe, ce voyage nous l'avons fortement désiré, maintenant on y est. Mais avant de poser enfin nos valises, il faut encore se rendre de l'autre côté de l'eau. La ville entourée d'une sorte de fleuve, compte de nombreuses petites barques que l'on doit emprumpter pour notre plus grand bonheur . Mais nous ne sommes pas là pour dormir et nos valises à peine jetées nonchalemment sur le lit, nous embarquons sur ces tous petits bateuax faits de bois, pour nous laisser porter au fil de l'eau, et enfin profiter de la beauté des temples qui s'illuminent le soleil couchant. Notre capitaine en chef, une magnifiqua thailandaise, dont les 2 enfants l'accompagnent et s'endorment presque, me laisse le temps d'un court instant prendre la barre. Un moment magique que j'écourtais au vu de mes talents de navigatrice. Fatigués de ce long voyage, mais pas encore rassasiés, nous allons gouter notre premier repas Thailandais. Notre choix se dirigea vers une soupe de nouilles au poulet. Pour nous, gouter aux pattes de poulet était encore trop aventureux. La nuit est tombée depuis 3 heures et les bras de Morphée nous attendent. Demain une grosse journée nous attend.